Kampagne 17. Welttag gegen die Todesstrafe, 10. Oktober 2019

 

Leserbriefe

 

Leserbriefe zum Welttag gegen die Todesstrafe

 

10. Oktober 2019, 17. Welttag gegen die Todesstrafe

 

In der allgemeinen Erklärung der Menschenrechte verlangt ein Artikel ein Verbot von Folter und anderer grausamer unmenschlicher und erniedrigender Behandlung. Die Todesstrafe ist eine solche Behandlung, die verboten ist oder verboten gehört. In der diesjährigen Kampagne legen wir aber den Finger auf die Tatsache, dass mit der Tötung eines Familienvaters oder einer Mutter zwei Leben  ausgelöscht werden: das des/der Exekutierten und das von Kindern.

 

Dazu ein Beispiel: Belarus: Aliaksandra Yakavitskaya: «Einen Monat nach der Hinrichtung (des Vaters) bekam ich einen Brief, ein simples Blatt Papier, in dem mitgeteilt wurde, dass die Hinrichtung stattgefunden hatte.(…).Es ist sehr schwer, sich vor Augen zu führen, was passiert ist, weil uns die persönlichen Gegenstände meines Vaters nicht zurückgegeben wurden. Nicht mal seinen Leichnam durften wir sehen(….) Bis heute fragen wir uns, auf welchem Friedhof er begraben wurde(…) Da wir nicht an sein Grab gehen können, beten wir in der Nähe unseres Familiengrabes. Es gibt viele Gerüchte um die sterblichen Überreste der Hingerichteten, aber niemand weiss es genau. Die Informationen sind als geheim eingestuft.»(Information: Fédération internationale pour les droits humains). Das Leben dieser Tochter ist also irgendwie ausgewischt.

Laut der dieses Jahr 30 Jahre alten UNO-Kinderechtskonvention ist das ein Verstoss gegen das Recht auf Information der Familie von Hingerichteten. Die Kinder werden für etwas bestraft, oft auch Jahre später, mit dem sie nichts zu tun haben.

ACAT( Aktion der Christen zur Abschaffung der Todesstrafe) möchte an diesem Welttag gegen die Todesstrafe eindringlich auf diese Verdoppelung von ausgewischtem Leben durch Hinrichtung von Vätern oder Müttern aufmerksam machen und daraus den klaren Schluss ziehen und verbreiten: Nur die definitive Abschaffung der Todesstrafe ist kann solches Unrecht bannen.

 

David Künzler, Affoltern am Albis, Mitglied von ACAT-Schweiz

 

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Les enfants de la peine de mort

 

Le 10 octobre est la Journée mondiale contre la peine de mort. En quoi cela nous concerne-t-il ? Nous n’avons pas de condamnation à mort chez nous ! Quoique ... certains citoyens suisses pensent qu’il serait utile de réintroduire la peine de mort en Suisse. L’ACAT (action des chrétiens pour l’abolition de la torture et peine de mort) réagit en informant la population et propose une réflexion sur la situation des enfants dont un parent est condamné à mort ou déjà exécuté. Un enfant n’est jamais responsable de la condamnation d’un parent. Il reste la victime silencieuse et subit souvent la discrimination, parfois l’exclusion de la société, privation de l’éducation en plus d’une détresse émotionnelle silencieuse, de la peur et perte de confiance ou colère engendrant des problèmes comportementaux. On est très loin de la Convention relative aux droits de l’enfant, adoptée en 1989 par l’Assemblée générale des Nations Unies. Rappelons que la peine de mort est : irréversible et injuste car souvent discriminatoire, installée contre les pauvres, minorité raciale, ethnique ou religieuse. La peine de mort est inefficace et sans effet dissuasif, mais crée des victimes indirectes (proches et enfants) en ne garantissant pas une meilleure sécurité pour tous. Tout cela ne nous concerne pas ? N’oublions que des pays à destination touristique sont bien souvent au coeur de l’existence de la peine de mort.

 

Groupe ACAT de Porrentruy

 

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Double peine pour les enfants

 

Tu as 10 ans. Tu es pauvre, tu es noir, ton père est en prison. Tu n'as pas le droit de le voir, parce qu' il est dans le couloir de la mort. Ta mère est désespérée. Elle ne sait comment s'en sortir, vous nourrir, toi et tes frères et soeurs. Tu es souvent seul. Tu es souvent triste aussi. Il a fait quoi papa? Mais rien!  Il n'a rien fait. Il était là au mauvais moment. ll est pauvre. C'est tout. A l'école on te dit que tu es une mauvaise graine à cause de ton papa. Que tu finiras comme lui. Tu as toujours devant les yeux les policiers qui ont fait irruption dans ton logement. C'était épouvantable. C'est toujours épouvantable. Les images tournent toujours dans ta tête. Grandir? Devenir quelqu'un? Mais comment? Tant de barrières... Et un beau jour maman a reçu une lettre. Ils ont exécuté ton papa. Personne vous a prévenu avant. Tu n'as jamais revu ton papa. Il n'y a pas eu d'enterrement, ni rien...

Dans le monde ils sont près de 20'000 condamnés à mort. Combien d'épouses, de compagnes, d'enfants qui souffrent le désespoir autour d'eux! Une torture! Non reconnue. La double peine.

 

Le 10 octobre c'est la Journée mondiale contre la peine de mort. A ceux qui pourraient croire qu'elle se justifie, disons clairement qu'elle n'a jamais servi à rien de bien, qu'elle ne fait que des victimes innocentes. QU'ON ABOLISSE LA PEINE DE MORT, CETTE PRATIQUE BARBARE QUI VIOLE LES DROITS DE l'HOMME ET DES ENFANTS!

 

Pour marquer cette journée, le groupe ACAT Vallée de la Jogne organise un chemin de croix, sur le thème de cette année, celui des enfants victimes de la peine de mort, à l'église de Cerniat, le jeudi 10 octobre entre 17h30 et 18h30. Bienvenue à tous.

 

Josiane Ferrari-Clément, de Charmey, membre de l'ACAT (Action des Chrétiens pour l'abolition de la peine de mort et contre la torture).

 

 
 
 
 

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